Le druidisme, ancienne spiritualité de la culture celtique, est un chemin de vie orienté et soutenu par les plantes et la nature, inspiré par les cycles de la vie et animé par l’exploration intérieure de la vie à travers des rituels et pratiques personnelles.
Comme aucun chemin, le druidisme moderne ne vise pas la sublimation par la prière ou la méditation pour fuir le monde physique dans lequel nous vivons dans un déni et jugement peu voilé. Au contraire, ce chemin et cette vision acceptent le challenge de vivre dans une société moderne complexe, compliqué et de plus en plus accélérée. La valeur d’une religion ou spiritualité doit se mesurer dans sa vision pour nous fortifier à marche dans le monde, au lieu d’accentuer la séparation qui demande à être fait à chaque moment. Si les dernières années nous ont appris une chose, c’est que la séparation et les dichotomies tranchées sont ce qui va nous perdre. Cette séparation est un moyen de contrôle auquel nous devons résister. Le chemin et la pratique spirituelle choisie doit nous inspirer, nous conseiller et nous encourager alors que nous négocions les événements parfois difficiles, voire tragiques, qui peuvent survenir au courant de la vie moderne.
Le druidisme postule l’amour et le respect envers toute la vie avant tout – envers les autres êtres humains et les animaux, et toute la nature. C’est une révérence vécue et non servie, car elle inclut le divin en toute chose.
“Aujourd’hui, loin que le druidisme apparaisse comme une activité marginale obscure, ses préoccupations sont désormais au centre de la scène. Elles abordent la question la plus urgente et la plus importante de notre époque : comment galvaniser tout notre potentiel – pratique, créatif, intellectuel et spirituel – pour protéger et restaurer la Terre.
Philip Carr-Gomm
Elles s’adressent directement au regard de Greta Thunberg et de sa génération – nos enfants et petits-enfants – pour dire : nous nous engageons à aimer la Nature au maximum, de tout notre être – en regardant tous vers le même horizon : un monde dans lequel chaque être humain a de quoi mener une vie heureuse, saine et épanouissante, sans souffrir d’injustice, sans inégalités terribles entre riches et pauvres, sans destruction des habitats et des espèces, sans pollution de nos cieux et de nos mers.”
Mon druidisme rejoint ainsi mon animisme large qui respecte la sagesse du corps, nos relations, et nos passions comme étant des voies et voix sacrées de notre vie humaine, mais aussi les espaces que nous créons autour de nous comme des contenants sacré de notre expérience humaine.
J’ai étudié le druidisme sous différentes formes ces quelques 20 ans passés et avec des enseignants qui changeant à travers les années jusqu’à choisir la communauté sacré de l’Ordre des Bardes, Ovates et Druides (OBOD) qui me permet une pratique solitaire inspiré par ma culture helvétique et particulière, vécue ici parmi les rochers grand-mères pointues et bavardes des alpes valaisannes.
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